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La direction des gestes ou logique neurosymbolique

Le geste effectué en apparence gratuitement dans l'espace, accompagne la parole. La personne place devant et autour d'elle ce qu'elle évoque. Comme la symbolique est engrammée dans les neurones et restituée en partie par le geste cette dimension prend la forme dans la classification de logique dite "neurosymbolique". James au XIXème siècle établit la distinction entre soi et non-soi. Pour lui le moi matériel était la somme totale de tout ce qu'un homme peut appeler sien «non seulement son corps et ses pouvoirs psychiques, mais aussi ses vêtements sa femme ses enfants, ses ancêtres et ses amis, sa réputation, et ses oeuvres, ses terres et ses chevaux, son yacht et son compte en banque...» (James .W : The principles of psychology, Vol 1, ch 2, 1880). Cette construction Jamésienne s'imbrique dans l'espace gauche et droit. Selon la synergollogie elle est ethnologique, c'est -à-dire dépendante de la culture. Diverses causes conduisant à la dissociation dans la gestuelle entre la gauche et la droite spatiale, elles sont distinguées par la classification.

Pouvez-nous, s'il vous plait expliciter le lien que vous faites entre le rapport entre le neurosymbolique et l'ethnologie....?

... Vous avez raison, la classification est de type positif, elle a été façonnée dans l'objectif de décrire précisément, point. La classification n'a pas à se substituer à l'interprétation. C'est une opération d'un autre type.
Sauf qu'évidemment des modes d'explication doivent à un moment ou un autre être proposés pour devenir "réfutables" ou "falsifiables", (selon la traduction anglaise de Popper que vous préfèrerez), lorsque l'horizon de sens est assez clair. De grands auteurs, ont souvent théorisé dans d'autres champs et à d'autre fins ce que nous décrivons et interprétons, c'était le cas du psychologue William James, ici.