Il n'existe pas de morale synergologique mais il existe une esthétique synergologique
Il n'existe pas de morale synergologique, car en vertu d'un principe proposé par Max Weber ("Le savant et le politique), et largement accepté, la neutralité axiologique est seule garante de l'objectivité. D'ailleurs lorsque dans la théorie de la relation, il est proposé sous forme d'axiome de privilégier la recherche de la transparence de l'espace d'authenticité il est dit que le choix de l'espace opaque des figures d'autorité permet parfois de se voir accorder des bénéfices secondaires supérieurs à ceux disponibles dans l'espace d'authenticité. Il peut devenir à son tour plus homéostatique. La démarche synergologique n'est donc pas morale, elle est pragmatique fondée sur la logique d'allocation des ressources en fonction des moyens consentis.
Parler d'une esthétique synergologique, c'est proposer les critères du beau comme critères du fluide. Pour un synergologue, le fluide est garant d'un minimum de dépense d'énergie pour le bénéfice d'un maximum de ressources, sans interprétation utilitariste du terme fluide. (Ce n'est pas la transparence de la liberté d'un marché dérégulé, fut-il cérébral). La transparence est garantie par des valeurs humanistes partagées, qui permettent d'organiser cette transparence. Evidemment ces mouvements sont non conscients. A travers la perception de la fluidité in-corps-porée, corceptualisée, l'axiologie de la synergologie est ainsi fondée sur son esthétique.