Axiome 1 : L' interaction, un processius solipciste facteur de développement individuel
L'interaction, par son vocable même, est lue comme le produit d'une rencontre avec un objet extérieur, chose ou être. Ce qui est moins conscient, c'est que cette interaction n'en n'est pas une tant que l'objet extérieur, personne ou chose, ne sera pas devenu un contenu mental intériorisé par le cerveau. Si vous ne voyez pas la personne en face de vous parce que vous êtes absorbé par vos pensées, elle n'existe pas pour vous. Cette position dite solipsiste est fondamentale pour permettre de donner sens à un langage corporel individuel. Si bien que la question n'est pas de savoir si l'objet de réflexion est intérieur ou extérieur, s'il reste extérieur c'est qu'il n'a pas été traité par le cerveau. Et le cerveau est ainsi en perpétuel traitement mental interactionnel. Les chercheurs mettent souvent les émotions à la base du traitement cérébral, mais c'est parce que ce sont elles qui les intéressent. En réalité, préalablement à l'émotion, il faut qu'il y ait interaction, c'est l'interaction qui est à l'origine de l'émotion. L'interaction est à l'origine de tout mouvement, de tout réflexe.